La Baule-Escoublac

Situé au fond de la baie du Pouliguen, bordée par la commune du même nom au nord et par Pornichet au sud, La Baule a connu plusieurs phases dans son développement. Le nom d'Escoublac apparaît au IXème siècle. Le village historique sera déplacé et reconstruit plus en retrait de la côte à deux reprises après un ensevelissement sous les sables de la dune. Ce n'est qu'à la fin du XIXème siècle avec notamment l'arrivée du train en 1879 et les premiers touristes que la station balnéaire de La Baule verra le jour. De nombreux styles architecturaux et de jardins s'y cotoient, donnant tout le charme de la commune.

Environnement

La Baule se situe sur une accumulation de sables alimentés par des apports de sédiments des estuaires de la Loire et de la Vilaine, avec une dune culminant à 55m et, par ailleurs, contigüe au nord-ouest aux marais salants de Guérande. Au XIXème siècle, des investisseurs visionnaires ont vu en cette plage longue de 8kms le potentiel pour créer un lieu de villégiature. La dune (les bôles) exploitée jusqu'à présent comme zone de paturage sera stabilisée par la plantation de pins maritimes, chênes verts et bouleaux entre autres, sur une surface de 700ha (forêt domaniale d'Escoublac). Aux côtés du village historique d'Escoublac vont sortir de sable les quartiers de La Baule-les-Pins, La Baule-Centre et Casino-Benoît. Ainsi, le petit village d'Escoublac prendra le nom d'Escoublac-La Baule avant de devenir en 1962 La Baule-Escoublac. C'est également vers l'international que se tourne la commune en ayant été labellisée zone touristique internationale (ZTI) et en ayant été admise dans le club des plus belles baies du monde. Et vers l’avenir en déployant le concept de smart city (ville connectée).

C’est enfin une ville respectueuse de l’environnement et active pour son développement durable, par la protection de sa pinède emblématique aux allées ombragées, la conservation de ses villas balnéaires aux architectures éclectiques, la sauvegarde de sa forêt communale multi-centenaire et la préservation de sa plage, y compris en dernier lieu par des procédés écologiques innovants.

Protection et renouvellement du patrimoine arboré privé

La charte de l'arbre baulois

La Charte de l’arbre, éditée en 2009, symbolise l’engagement de la municipalité dans la protection des arbres qui constituent un élément primordial de notre paysage. Elle regroupe les différentes actions engagées et futures en faveur des arbres.

Afin de préserver le patrimoine arboré de la commune, la ville de La Baule a défini des mesures réglementaires de protection des arbres pour le domaine privé.

Une autorisation administrative (déclaration préalable) est requise pour certaines coupes et abattages. Elle est nécessaire lorsque la propriété concernée est comprise dans le périmètre de l'AVAP (Aire de mise en Valeur de l'Architecture et du Patrimoine) où dans les secteurs d’Espace Boisé Classé, d'Espace Boisé Remarquable, bois, forêts et parcs.

En dehors de ces périmètres, le seul contrôle s’effectue à travers la délivrance d’un permis de construire, lequel peut prévoir selon les cas, l’obligation de replanter selon les dispositions de l’article 13 du POS.

Les dossiers sont à déposer à la direction de l’urbanisme pour instruction. Ils sont également transmis pour avis du volet paysager à la direction des espaces verts.

Climat

Le climat de La Baule-Escoublac est de type océanique : avec ce climat tempéré généreusement arrosé tout au long de l'année, les températures sont très douces tout au long de l'année, et compte deux fois moins de jours de gelée que la ville de Nantes. La moyenne annuelle des températures depuis 1994 est de 12,8°C, avoisinant les 7,4 °C de décembre à février et les 18,5 °C de juin à août. Les vents dominants sont orientés à l'ouest et nord-ouest. Ensoleillés, humides, balayés par les vents, les embruns et le sable, les jardins de bords de mer sont soumis à des aléas climatiques particuliers.

En fonction de la localisation de votre jardin à La Baule, celui-ci n'aura pas les mêmes contraintes (jardin face mer, ou intra-muros protégés par des murs par exemple), ni les mêmes caractéristiques de nature de sol (rocailleux, sablonneux, riche...), ni d'orientation (exposition aux vents dominants, jardin plein sud ou au nord). Il est très important de choisir avec minutie les plantes à y installer et celles à éviter en fonction de ces éléments fondamentaux. Il vous faudra aussi installer une haie brise-vent pour les jardins de 1er rideau de bord de mer, pour permettre aux végétaux les plus sensibles de ne pas subir les rafales et les embruns.

Habitat et règlement d'urbanisme

Le quartier d'Escoublac correspond au village historique construit au XVIIIème autour de l'église Saint-Pierre. A partir de la fin du XIXème siècle, le bourg s'étend le long du front de mer. Des architectes tels que Adrien Grave, Georges Lafont ou Paul-Henri Datessen, vont pouvoir ériger villas et hôtels dans des styles d'inspiration belle époque, néogothique, régionaliste (anglo-normand, breton, colonial, néobasque...). Durant la deuxième partie du XXème siècle, des immeubles collectifs sont construits (tel que Le Constellation en 1959, dessiné par Philippe Louis). L’hébergement hôtelier est supplanté peu à peu par des studios, souvent agrémentés d'une terrasse avec vue sur la mer.

La Baule est une commune littorale au sens de la loi du 3 janvier 1986 (Loi Littoral). Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent : aussi nous vous invitons pour vos projets paysagers à consulter et à vérifier les faisabilités avec les services de l'urbanisme de La Baule-Escoublac.

Plan d'urbanisme de la commune de la Baule (PLU)

Shéma de cohérance territoriale communauté d'agglomération Cap Atlantique (SCOoT)

Contraintes principales :
- La loi littorale de 1986 qui interdit les constructions nouvelles hors des espaces déjà urbanisés de la commune,
- Les conséquences de la tempête Xynthia qui interdit toute construction lorsque la hauteur du sol naturel est inférieure à 3,20 mètres,
- Le cadre de protection du patrimoine avec le SPR*, qui emporte des contraintes liées à la préservation du patrimoine bâti et paysager,
- Un schéma directeur des eaux pluviales qui limite l’urbanisation dans des bassins versants fragiles

Par délibération du Conseil municipal du 8 juin 2018, la commune de La Baule-Escoublac a prescrit la révision de son SPR* (anciennement Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine) et approuvé la composition de sa commission locale, constituée de 15 membres, au-delà des membres de droit.

La loi LCAP du 7 juillet 2016 a transformé les AVAP (Aires de Mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine) à anciennement ZPPAUP en SPR.

Dans leur contenu, les SPR doivent prendre en compte la dimension de développement durable. Le diagnostic devient un diagnostic architectural, patrimonial et environnemental portant à la fois sur le patrimoine et sur l’environnement au regard du respect des principes du développement durable, et a notamment l’obligation de compatibilité avec le Plan d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) du PLU de la commune.

A l’instar des AVAP, les SPR prennent en compte la protection et la valorisation du patrimoine paysager sur l’ensemble du périmètre de La Baule-les-Pins (globalement délimité par le front de mer et la voie ferrée).

Cette zone, qui regroupe un peu plus de 6 000 villas et 70 000 arbres, incarne véritablement l’esprit de la Ville jardin.

*SPR : Site Patrimonial Remarquable (SPR)

• Plan d'urbanisme de la commune de La Baule-Escoublac (PLU)
• Shéma de cohérance territoriale communauté d'agglomération Cap Atlantique (SCOoT)